Oui, très volontiers ! Une fois mon diplôme en poche, mon premier emploi a été en tant que Night Auditor auprès de l’hôtel Royal Savoy à Lausanne. Lors de mon parcours à l’EHG, j’avais pu constater que la plupart des directeurs de grands établissements hôteliers passaient par ce poste clé. D’où ce choix. Mon but était donc de développer mes compétences afin de pouvoir un jour, peut-être, intégrer le département financier de l’hôtel et plus tard, pourquoi pas, devenir directeur d’un établissement prestigieux.

Mais voilà, mon contrat à durée déterminée (CDD) de six mois commençait au printemps 2020 avec l’éclatement de la pandémie. Après un peu plus d’un mois de travail, nous avons donc dû fermer l’établissement à cause du Covid-19.

Comme vous le savez, 2020 a été une année difficile pour les métiers de l’accueil. Mon employeur de l’époque ne pouvait, bien évidemment, pas me promettre de conserver mon poste ou de me transférer au département financier une fois mon CDD terminé. J’ai donc rapidement commencé à chercher un nouvel emploi. J’ai envoyé une quarantaine de postulations dans des domaines variés tels que l’œnologie, le tourisme et le marketing. Mes postulations étaient tout de même ciblées sur des professions ou des cahiers des charges qui correspondaient à des domaines ou compétences que j’estimais avoir ou que je souhaitais développer et qui m’intéressaient particulièrement.

En parallèle, j’avais constaté que certaines banques cherchaient à recruter des conseillers à la clientèle privée. Durant mon cursus à l’EHG, j’avais essayé de postuler dans des banques pour les stages des semestres 4 et 6, mais sans succès, entre autres parce que les dates de nos stages ne collaient pas avec les leurs. J’ai donc simplement à nouveau tenté ma chance. Et c’est là que mon aventure dans le domaine bancaire a commencé grâce à UBS, mais aussi grâce à ma première responsable au sein de la banque qui a cru en moi !

Mon cahier des charges consiste à gérer un portefeuille de clients privés et de conseiller ces derniers sur des thèmes tels que le financement immobilier, la prévoyance, les placements et les produits de base (comptes, cartes, etc.).

J’accompagne mes clientes et clients tout au long de leur cycle de vie et j’essaye de leur apporter les solutions les plus adéquates à chacune des étapes de leur existence. Mon poste exige donc des compétences dans de nombreux domaines et aussi de bien savoir gérer les risques.

Sans hésitation : le poste que j’occupe actuellement est sans aucun doute celui qui me rend le plus fier ! Je m’épanouis pleinement dans chacune de mes tâches. Cela est certainement dû au fruit du travail accumulé lors de mon parcours académique, de mes stages, de mes formations continues et de mes expériences personnelles.

Je pense que toute carrière, quel que soit le domaine, doit être guidée par une envie profonde et par beaucoup de motivation. Personnellement, j’ai toujours voulu faire un métier que je considérais « utile » : avocat, garagiste, médecin ou encore assureur. Comme vous pouvez le constater, la palette était large !

Le métier de conseiller à la clientèle exige des connaissances et des compétences principalement dans deux domaines : la finance et le relationnel. L’EHG a toujours mis l’accent sur le relationnel. C’est notamment pour cette raison que les étudiants diplômés de cette école ont, en général, des profils appréciés par les établissements financiers.

En ce qui concerne la finance, je me suis formé par moi-même. En effet, l’EHG n’étant pas une business school, elle dispensait, en tout cas à l’époque, essentiellement des cours généralistes avec un focus sur l’hôtellerie et sur la restauration.

J’ai donc suivi des formations en ligne pour obtenir des certifications bancaires. J’ai emprunté les documents de cours de mes amis et de mes collègues qui, soit avaient obtenu un CFC dans le domaine bancaire, soit étaient diplômés de HEC Lausanne. Selon moi, la passion et le perfectionnement sont la clé pour l’épanouissement professionnel. Ce sont ces conseils que je souhaite donner aux étudiants actuels.

Mes objectifs sont de continuer à développer mes compétences et d’acquérir encore davantage d’expérience dans le conseil à la clientèle afin de pouvoir évoluer dans ce domaine au sein de mon entreprise actuelle.

Le Covid et l’arrivée en trombe de l’intelligence artificielle ont bouleversé beaucoup de domaines, dont la finance. Les banques développent énormément les prestations digitales et le conseil à distance. L’intelligence artificielle nous apporte également des outils très utiles pour le conseil que ce soit à distance ou lors d’un rendez-vous en agence.

Je pense que l’EHG permet à ses étudiantes et étudiants de devenir des collaborateurs polyvalents et aguerris dans le contact à la clientèle. La formation très généraliste ouvre de nombreuses voies dans des domaines tels que les ressources humaines, le marketing, la finance, le tourisme et bien évidemment l’hôtellerie et la restauration.

En toute honnêteté, après ma maturité, je ne savais pas encore vers quel métier me diriger. C’est donc assez naturellement que je me suis tourné du côté de l’EHG dont le cursus me paraissait très intéressant.

J’ai également profité d’effectuer des stages dans des domaines dans lesquels je savais pertinemment que je ne me dirigerais pas à la fin de mes études. Simplement par envie d’essayer et d’élargir mes connaissances générales. Et cela m’a plutôt plu !

Certains de mes camarades de classe ont, pour leur part, opté pour la stratégie inverse : ils ont uniquement choisi des stages dans leur domaine de prédilection. Je suis convaincu que c’est également une bonne stratégie pour pouvoir décrocher facilement un emploi dans un domaine particulier après ses études.

De manière générale, j’ai vraiment apprécié les cours proposés, les conseils que les professeurs tiraient de leurs expériences professionnelles, les différents stages et, bien évidemment, les moments passés avec mes camarades d’études que ce soit en cours pratiques ou, par exemple, lors de mon stage en tant que saisonnier dans une station de ski avec trois de mes camarades de classe. Certains sont devenus des amis. Même si nous avons reçu la même formation, nous faisons des métiers différents, mais je trouve très intéressant de confronter nos différents points de vue et de discuter des améliorations qu’on pourrait apporter dans nos métiers respectifs. D’ailleurs, l’EHG a tendance à développer une âme entrepreneuriale en nous (rires).

Selon moi, et je crois savoir que d’autres anciens élèves sont du même avis, notre réseau Alumni pourrait se développer encore davantage, comme cela se fait dans d’autres écoles hôtelières.
Et je profite de cette interview pour souhaiter pleine réussite à toutes les étudiantes et étudiants pour leurs examens. Et tout de bon pour la suite de leur carrière professionnelle !